Dans la paire de mémoires Métisse blanche et Retour à la saison des pluies, auteure vietnamienne-française Kim Lefèvre raconte l’histoire de son enfance au Vietnam. Ses expériences n’étaient pas toujours sans souci : son père français a abandonné sa mère quand elle était très petite, et son statut comme « métisse » de pair avec sa situation familiale éclatée ont provoqué une crise d’identité considérable au long de sa vie. Ces luttes d’identité et avec des relations familiales suivre Lefèvre dans son enfance et pendant toute sa vie adulte en France. Ils reviennent même à son voyage de retour au Vietnam beaucoup plus tard.
Lefèvere raconte son histoire avec une attention particulière à son traitement comme produit d’une mère vietnamienne et d’un père français. Comme enfant, Lefèvre s’efforce avec son identité raciale. Elle n’a pas de connexion avec la France sauve son apparence, ce qui n’est pas complètement typiquement asiatique. Elle se réfère souvent à son « sang français », un aspect physique de son identité qui coule sans que son aptitude à le contrôler. En raison des hostilités entre les vietnamiens et les français à l’époque de son enfance, Lefèvere rencontre de nombreux préjugés des vietnamiens collègues, avec qui elle s’identifie d’un point de vue ethnique, mais qui ne l’acceptent pas uniquement sur le bas de son apparence. Même les propres membres de sa famille s’efforcent de l’accepter. Son Oncle Tri elle bannit de son domicile : « Crois-moi, répétait-il à ma mère, tu couves une vipère en ton sein, son sang français prendra le dessus malgrés tes bienfaits. »
Cet isolement de sa famille provoque Lefèvre à se considérer comme étrangère ainsi, même à un jeune âge. « Quand le martinet s’abbattit sur ma chair, ma douleur s’exalta d’une sorte de volupté. Mais cela ne faisait que renforcer l’idée qu’il avait de moi : que j’étais un monstre. » Elle imagine sa vie sans les stigmates de son « sang français » , dans un monde avec d’autres comme elle : « Peut-être je trouverais-je un nouveau pays, peuplé de métisses ? J’aurais un père métis, une mère métisse, un oncle métis, et même mon institutrice serait métisse. » Notez que ce fantasme ne comporte pas d’espoir d’un changement dans la société vietnamienne. Son isolement est si complète qu’elle pense le seul moyen pour trouver l’acceptation est de trouver un pays entièrement nouveau.
Dans Retour à la saison des pluies, après des années de quasi-fuite en France, Lefèvre revient de trouver que beaucoup de ses anciennes épreuves continuent de consommer sa compréhension de son identité. Maintenant, la séparation de Lefèvre de la société vietnamienne est encore plus grande car elle a perdu le langage et ses relations avec sa famille, particulièrement avec sa mère, bien que ces liens fussent faibles au départ. Sa perspective semble encore plus comme celle d’un outsider. Maintenant, sa division de la société vietnamienne est encore plus évidente. Elle fait des observations précises sur la nature de la culture orientale : « Ici, c’est encore l’Asie, on tâte, on soupèse, on examine avant de choisir, sans doute pour compenser la disparition du marchandage. » Lefèvre a la capacité de comprendre ses mentalités, mais elle ne semble pas de les considérer comme le sien.
Lefèvre continue à tenter de réconcilier son passé et son présent, ses deux mondes (aucun qui appartiennent entièrement à elle). Elle améliore ses relations avec sa mère, mais en fin de compte elle revient en France. Elle compare sa vie à la glace dans un vieil adage vietnamien : « La vie est comme un miroir : il vous renvoie votre image quand vous en êtes proche, il vous oublie quand vous êtes loin. » Elle affirme que sa vie est le même : ses connexions au Vietnam sont tels qu’elle peut reconstruire une vie pour elle-même à son retour, mais le pays n’est pas sa place à un niveau profonde. « Lorsque je quitterai ce pays mon image s’effacera et je ne laisserai plus de trace danc ce paysage d’eau où il recommence à pleuvoir. » Lefèvre ne se sent pas tout à fait qu’elle appartienne au Vietnam, mais elle a réussi à concilier son identité. Ses deux cultures, orientale et occidentale, se combinent en elle pour créer son « pays métisse » idéalisé de l’enfance.
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