Monday, September 21, 2009

Synthèse: "Une voix pour l'histoire" et "Afrique, je te plumerai"


Les deux documentaires historiques Une voix pour l’histoire (sur l’influence du poète, écrivain et homme d’Etat martiniquais Aimé Césaire) et Afrique, je te plumerai (sur les effets négatifs pour le pays de Cameroun dans une ère postcoloniale) examinent l’influence du colonialisme français sur les systèmes politiques et aussi les peuples colonisés. Malgré des différences considérables entre le Cameroun et la Martinique contemporain, il est évident que chaque localité a été touchée par les effets de la colonisation, socialement, politiquement et culturellement.

Le Cameroun contemporain souffrit d’un gouvernement corrompu, de l’extrême pauvreté, et d’une violation constante des droits de l’homme contre ses citoyens. Le documentaire se focalise sur la cité de Yaoundé, où 98% des habitants vivent dans des bidonvilles. Pour la majorité, l’instruction et le droit de participer au processus démocratique sont juste des rêves. Des étudiants malheureux se soulèvent fréquemment, mais le fort pouvoir de la Président Paul Biya (au pouvoir depuis 1982) et son parti, la Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), répriment toujours la révolte.

Pour souligner les luttes sérieuses du peuple camerounais, le réalisateur, Jean-Marie Teno, contraste les célébrations joyeuses de l’indépendance de la France en 1960 avec les conditions horribles des citoyens d’aujourd’hui. Il décrit le sentiment de désespoir des gens du pays. La seule façon de réussir dans la vie est par l’éducation, mais pour les élèves pauvres, il est difficile d’obtenir.

En plus, la censure est un combat quotidien pour les activistes. Le film suit la situation difficile des auteurs et des éditeurs à Cameroun : auteur Célestin Monga était kidnappé pour l’écriture des compositions contre le gouvernement, et avec l’éditeur du journal La Messager était arrêté pour l’outrage criminel. Les autorités ont saisi les passeports des hommes, et le journal était suspendu. Des exemplaires du journal ont été confisqués des citoyens et des kiosques à journaux. Le réalisateur Teno lui-même a connu la censure quand il a été incapable de montrer ses documentaires sur la Télévision Nationale.

Bien que ces problèmes semblent venir d’un gouvernement corrompu, Teno pense que les problèmes sont plus profonds : ils sont le résultat de l’impérialisme, qui continue d’influencer indirectement la culture du pays. « The color of success is white, » Teno dit, « Black is still the color of despair. » Parce que la colonisation entravait la croissance culturelle, les bibliothèques en Cameroun garnirent des livres principalement européens. Ce manque d’exposition à la culture caméronienne (et un manque de développement de cette culture) conduit à des sentiments d’infériorité, et après l’indépendance, sans le soutien de la nation colonisatrice, des chefs inexpérimentés créent un gouvernement autoritaire et dictatorial.

Mais les problèmes des pays colonisés ne concernent pas que nations indépendantes, une idée explorée dans les trois films Aimé Césaire : Une voix pour l’histoire. Ce documentaire utilise des interviews avec des activistes politiques du temps pour examiner la lutte du poète et politicien Aimé Césaire en achevant un autre sens d’indépendance pour le peuple de la Martinique et pour les Noirs dans le monde entier. Césaire a estimé que la Martinique, qui jusqu’à ce jour demeure un département de la France, avait besoin de rejeter son oppression coloniale, mais pas à une révolution violente comme recommandé par son étudiant Frantz Fanon, qui expose une nation au risque d’une dictature. Césaire, avec Léopold Sédar Senghor de Sénégal et des autres philosophes de l’époque, a encouragé l’étreinte de la négritude, un mot qui « désigne en premier lieu le rejet. Le rejet de l’assimilation culturelle ; le rejet d'une certaine image du Noir paisible, incapable de construire une civilisation. Le culturel prime sur le politique » selon Césaire.


Lorsque Césaire a commencé l’école en France au début des années 1930, il s’est connecté avec d’autres étudiants noirs ainsi que des expatriés américains de Harlem, New York. Il s’agit notamment Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Léon Gontran Damas de la Guyane, et des américains Langston Hughes, Richard Wright et Alain Locke. Avec ces hommes, Césaire est venu de comprendre le nature euro centrique de son éducation française, et aussi l’influence de cette attitude sur le peuple de la Martinique dans leur éducation et leur identité. Il s’est rendu compte que le colonialisme, qui prétend civiliser les peuples « sauvages », dans la réalité maintient le pouvoir sur eux.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Césaire a publié le premier numéro de son journal, Tropiques, avec sa femme, Suzanne Roussi. Il a prit une position avec le Parti Communiste Française comme candidat maire de Fort-de-France, capitale de la Martinique. Après sa victoire, il a servi comme maire de la cité pendant 45 ans. Il était aussi le délégué des Martiniquais communistes à l’Assemblée Nationale Française. Césaire rejetait l’idée de l’assimilation et au lieu voulait réaliser la départementalisation pour son peuple – la fin du colonialisme, la ségrégation et le totalitarisme. Aussi, il voulait lutter contre la pauvreté – mais le changement n’était pas efficace ou assez vite.

Déçu par les systèmes négatifs de pouvoir de l’Union Soviétique, Césaire a démissionné du Parti Communiste en 1956, inspirant des autres membres de quitter le parti aussi. Il a fondé le Parti Progressif Martiniquais avec une politique d’autonomie et a continué à écrire au sujet de la négritude. Négritude était un sentiment de solidarité noire utilisée pour combattre le racisme coloniale qui se manifestait dans l’infériorité des colonisés. Ces idées étaient censurées par le gouvernement français, et à ce jour il ignore l’influence d’un grand nombre des œuvres poétiques de Césaire. Mais Césaire a affirmé que le poète est un créateur et son œuvre peut inspirer un véritable changement pour toute l’humanité. « Our negritude is a form of Humanism. Our negritude has a place in history » il dit.

Les deux films ont montré que le colonialisme a des effets durables sur tous les aspects de la culture et l’identité nationale, peu importe si le pays a obtenu son indépendance ou s’il est encore tributaire de son colonisateur. En dépit de tentatives violentes, stimulantes et artistiques pour créer le changement dans les pays colonisés, l’héritage de l’oppression entrave toujours le développement national.

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