Le film À la Verticale de l’Été par Tran Anh Hung, le même réalisateur qui nous a fait L’Odeur de la Papaye Verte, est une autre fête pour les yeux avec des éléments du fantastique. Avec des couleurs vivantes et des images artistiques du monde du Vietnam, on présente les histoires de trois sœurs qui se rencontrent une année après la mort de leur mère pour l’immortaliser. Les femmes ont des secrets : Suong, la plus aînée des trois, sait que son mari ait une autre famille. Elle aussi a un amant secret pour échapper à son mariage sans amour. La deuxième sœur, Khan, craint que son mari a une liaison, et la sœur dernière, Lien, pense qu’elle est enceinte par son petit ami (malgré le fait qu’elle a eu sa période). Elle a une relation curieuse avec son frère, qui est très proche d’elle, et elle semble chercher un homme qui lui ressemble.
Le film présente une relation uniquement féminine parmi les trois sœurs, qui toutes ont des secrets et des luttes mais qui aussi essayent de les déguiser pour continuer l’image de la normalité. Cependant, le rapport entre les sœurs est fort, et leur unité de la famille est stable. Cette stabilité est représentée plus notamment dans une scène de la cuisine, où ils préparent un repas afin d’honorer leur défunte mère. Les sœurs travaillent ensemble pour préparer la nourriture, et l’imagerie encadre soigneusement leur travail comme l’art. Les liens familiaux sont perçus comme plus forte que les autres amours dans la vie des femmes, qui sont empreintes de l’honte et l’infidélité. Aussi, des images des aspects traditionnels de la vie vietnamienne sont idéalisées, alors que les influences occidentales modernes sont dépeints comme envahissantes et négatives.
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